Mr Nobody ou plusieurs vies possibles pour un seul être

Dans une société d’immortels, Mr Nobody est le dernier mortel. Ce film de science fiction est éminemment réaliste puisqu’il met en perspective les différentes vies possibles à partir d’une pluralité de choix d’existence. Les situations, les hasards, les déterminismes,  la vie rêvée ou subie, la vie choisie, proposent une diversité de scénarios pour un seul être : le héros de ce film.

Loin de déresponsabiliser l’individu, le film montre à quel point certains choix sont déterminants dans l’existence. Ce qui renforce la responsabilité de chacun. C’est la leçon de ce film bien que ses aspects poétiques occultent le sens profond de l’existence.

Le héros choisit trois compagnes possibles, trois chemins de vie.

L’une qui est « l’amie d’enfance », une relation forte et fusionnelle. Amour passionnel.

L’autre,  la lycéenne malade, pour laquelle il confondra amour et aide, réparation, consolation. L’aime-t-il ? Ne confond-il pas le profond désir de la sauver avec l’amour ?

La troisième compagne sera l’épouse et la mère de famille parfaite. L’aime-t-il vraiment ?  A priori non.

Quels sont les meilleurs choix, trajectoires,  expériences de vie ? Des parcours de vie qui consistent dans les choix de l’épouse.

Les trois problématique sont le paradigme de l’amour que chaque homme rencontre dans l’existence.

Quel est le meilleur choix ? Il n’y a pas de réponse… L’idéal féminin réunirait certaines caractéristiques de ces trois femmes.

Pourquoi Mr Nobody ici ? Car la psychanalyse responsabilise eu égard aux choix d’existence. Elle enseigne que ne pas choisir,  d’une certaine manière, c’est choisir. Qu’il n’y a pas de destin. Que la liberté est ce qui importe le plus dans une vie d’homme.