Echecs et résilience : Comment Réussir ?

« Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune et à changer mes désirs que l’ordre du monde. »

 Le Discours de la Méthode, René Descartes

 

Les philosophes grecs, en particulier, les stoïciens comme Epictète notamment, demeurent nos maîtres en matière de résilience et de conception de l’échec.

Vouloir contrôler ce qui ne dépend pas de nous, nous conduit très rapidement à une impasse, celle où la finitude humaine aura toujours raison de nos désirs.

La question est aussi ancienne que l’humanité, aussi séculaire que l’est notre philosophe national René Descartes : Changer nos désirs ou nous soumettre à l’ordre du monde ?

Le problème est aussi archaïque que les stoïciens, et en définitive, se pose la question de savoir : « qu’est-ce que nous pouvons contrôler ? ».

Et « qu’est-ce que nous ne pouvons pas contrôler ? ». Du point de vue de la psychanalyse, et pour simplifier une méthode profonde et complexe, une fois les déterminismes inconscients explorés, analysés et devenus conscients, nous sommes à même de réécrire notre existence, nous pouvons nous réinventer, « à notre image », c’est-à-dire, de la manière que nous choisirons d’être.

Cela dépend de notre « désir » au sens lacanien du terme. Cela dépend également de notre volonté, de  nos renoncements, de nos exigences, et de la manière dont nous nous séparons de nous-mêmes, de cet ancien soi qui se victimise.