17 Mar Comment devient-on résilient ?

Comment devient-on résilient ?

Commençons d’abord par donner la définition de la résilience offerte par Google :

La résilience est un phénomène psychologique qui consiste pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable.

La solitude entrave la résilience. Si possible, essayons de ne pas être réellement seul, et si on l’est véritablement en dernière instance, avoir conscience que l’on appartient à la grande communauté des hommes, communauté d’existence et de destin. Ce qui est riche et troublant puisque cela engage non pas simplement les nécessités objectives mais également les nécessités métaphysiques comme celle que pose précisément les questions du sens.

Par ailleurs, il faudra distinguer entre le réparable et l’irréparable. Et accepter qu’il existe de l’irréparable, assumer que l’irréparable constitue l’une des constantes de l’existence. Ainsi, il faudra veiller à ne pas  demeurer inconsolable à cause de cette irréparabilité.

A cette fin, il faudra distinguer entre ce qui est en notre pouvoir et ce qui ne l’est pas comme le préconisaient les stoïciens. 

Ainsi, la vie est-elle une succession d’étapes à franchir. Le plus difficile est d’accepter que la vie soit une succession de métamorphoses, de transitions, d’épreuves,  il faudra envisager des objectifs et des finalités, tout en mettant en place les moyens pour les concrétiser. 

Et comment ne pas prendre conscience de la valeur de la vie face à l’adversité, survivre à l’adversité en projetant notre avenir plus qu’en se projetant dans l’avenir.

L’on devient résilient surtout par l’éducation que l’on reçoit. Et c’est le rôle des parents de rendre les enfants résilients en toute situation, en leur transmettant la valeur ultime de la vie qui précède ontologiquement le bien vivre ou le vivre heureux.  Il n’y a pas de recette ou de formule magique pour devenir résilient. La seule solution tangible est l’éducation.

Aussi faudra-t-il transmettre aux enfants que rien ne peut remplacer la vie, elle est l’ultime valeur et l’ultime mesure de toute chose. Même si son sens se cache parfois sous les décombres des nécessités existentielles. Avoir le courage de continuer à vivre même lorsque le sens de la vie n’est pas visible. Bien que le sens aide à vivre, encore faut-il avoir le courage parfois de continuer à vivre dans les ténèbres sans distinguer le sens des choses. 

Et ne jamais oublier que l’altruisme ainsi que  la bienveillance sont des priorités premières.