Comment vaincre l’adversité ?


 

Lorsque les hommes ne changent pas, la vie se charge de les transformer. Et évidemment, il leur faudra y apporter leur contribution pour ne pas s’endurcir mais inversement devenir empathique et bienveillant. 

Comment vaincre l’adversité ?

Face à l’adversité, la première des choses est d’accepter de se donner du temps, de ne pas exiger de soi de repartir immédiatement, accepter un temps de  « convalescence ».

La vie parfois nécessite du repos, des pauses, pour réfléchir, faire le point, ne plus  combattre au quotidien. L‘adversité et l’échec,  quels qu’ils soient, montrent à quel point nous avons besoin de nous transformer.

Et parfois cette transformation prend la forme d’une escale imposée, car elle n’a pu s’effectuer volontairement.

Les événements a priori entièrement négatifs se révèlent ainsi parfois des opportunités pour se dépasser, pour devenir autre, différent, plus fort, parfois plus mûr, plus avisé, en surmontant certaines épreuves de l’existence.

Il s’agit de prendre conscience de l’essentiel en le distinguant de l’inessentiel. Ainsi, la course au pouvoir, à l’argent, aux plaisirs, passera nécessairement au second plan.

Et inversement, la co-responsabilité universelle, la conscience d’une certaine interdépendance, de l’appartenance à l’espèce humaine et par conséquent la conscience de l’appartenance à une communauté de destin, viendra nécessairement à l’esprit, ce qui transformera profondément notre intériorité.

Les périodes de dépression et les moments d’adversité sont utiles en ce sens qu’ils permettent de repenser sa conception du monde, la représentation de soi et des autres en nous posant de vraies questions. En redéfinissant ses priorités, les réévaluant et les hiérarchisant. Car lorsque toutes les valeurs se valent, il n’y a plus de valeurs tangibles, et c’est le chaos. Comprendre que tout ne se vaut pas constitue déjà une progression vers soi-même.

Il existe une inéluctabilité de l’adversité,  la vie est faite de cela, et c’est aussi ce qui fait la vie. Et en dépit de cela, certains événements me permettront de croire en moi. Car les petites réussites ne font pas, en définitive, une grande réussite, mais ces dernières  permettront d’octroyer des repères en situation « normale » comme en situation de crise personnelle.