La Psychanalyse et L’argent

La psychanalyse et l’argent 

Nous allons analyser la question de l’argent du point de vue philosophique et psychanalytique. Ce qui est fondamental est de considérer l’argent comme un moyen et non comme une fin en soi. Un moyen de pacifier, de sécuriser, d’acheter des biens nécessaires aux êtres vivants.

Dès que l’argent est considéré comme une fin en soi, c’est la possibilité de tous les vices qui se présente à l’homme.

En tant que moyen, l’argent est neutre, il n’est ni positif, ni négatif, il dépend de l’usage que nous en faisons. En effet, l’argent peut être utile à des oeuvres de bienfaisance, à des efforts de pacification, d’entraide,  entre  les individus, les sociétés, les pays, les nations.

En tant que fin en soi, l’argent attire toutes les passions, tous les vices, il  peut rendre addict, moins empathique, moins compatissant, moins « éthique ». Au fond, dans ce cas, l’argent devient un prétexte alimentant une structure addictive.  L’essentiel est d’avoir un rapport à l’argent non névrotique, non addictif non dépendant (avarice, dépenses compulsives etc.). 

En fait, la quête tout azimut de l’argent, confond réussir sa vie et réussir dans la vie. il faudra par conséquent donner un but et du sens à l’argent pour qu’il soit viable et vivifiant.  Et ainsi, ne pas considérer que tout est monnayable.

En effet, nous ne pouvons pas tout acheter : Ce qui est le plus essentiel, le plus indispensable à l’existence humaine ne s’achète pas. On n’achète pas l’amour, ni la gratitude, ni le bonheur, ni la confiance, ni la sérénité, ni le sens des valeurs humaines.

Alors, en quoi consiste la vraie richesse ?

La vraie richesse, c’est ce qui reste lorsque toutes les idoles sont détruites.