Viol et Schizophrénie, Causes et Conséquences

Plusieurs études récentes rapprochent la schizophrénie d’un viol qui aurait eu lieu durant l’enfance. Ces études considèrent le viol comme l’une des causes probables de la schizophrénie. Tout d’abord voyons l’étymologie du terme schizophrénie : 

Selon Google :  Le terme de « schizophrénie » provient du grec « σχίζειν » (schizein), signifiant fractionnement, et « φρήν » (phrèn), désignant l’esprit. Il a été proposé pour la première fois, en 1911, par Eugen Bleuler, (un ami de Freud) un psychiatre zurichois qui contestait le terme de « démence précoce » d’Emil Kraepelin utilisé jusqu’alors.

Cependant, certains chercheurs remettent en cause la véracité des faits racontés par les patients schizophrènes et attribuent cette narration à l’imaginaire.

En effet, certains schizophrènes racontent un viol ayant eu lieu dans leur enfance sans vraiment pouvoir situer les faits avec exactitude. Cependant, cela ne prouve aucunement que le viol soit imaginaire ou fantasmé, car la mémorisation dans ce cas précis est très difficile voire impossible, et le plus souvent,  souvent inexacte, étant donné la violence des gestes subis et la réaction du psychisme dans une telle situation. 

Deux possibilités de sidération psychique se présentent dans une telle situation : la dissociation et la dépersonnalisation. Dans les deux cas la victime du viol fuit la situation traumatisante. Tandis que dans la dissociation (anesthésie psychique) un certain contact avec la réalité subsiste,  dans la dépersonnalisation, la fuite est entière.

L’amnésie du traumatisme devient parfois une modalité d’autoprotection. Dans tous les cas, les conséquences sont déstructrices avec des effets sur la santé psychique et physique qui pourraient durer toute une vie sans thérapie sérieuse.