L’Altruisme : Bonté, Empathie, Générosité et Bienveillance

« Il n’y a pas de plus grand don possible, de plus grand signe d’amour que le don de ce que l’on n’a pas. »

Jacques LACAN 

Se reconstruire

Certaines valeurs constituent ce que nous sommes. Lorsqu’il ne reste plus rien, lorsque les événements de l’existence nous ont engagé à faire « tabula rasa », il faudra énumérer ce à quoi l’on tient. La rigueur dans le rapport à soi et non dans le rapport aux autres est parfois la solution. Poser certaines valeurs auxquels l’on tient est un bon début dans la reconstruction de soi.

L’altruisme

La bonté, l’empathie, la bienveillance et la générosité sont les valeurs de l’altruisme. Ces dernières permettent d’envisager l’altérité sous un nouveau jour. Sous le jour du don et non de l’objectivation et de l’instrumentalisation.

Le don est la chose la plus rare et la plus oubliée de ce XXIe siècle. Il est pourtant le fondement de toutes sociétés comme ont pu le montrer Claude Levi-Strauss et Marcel Mauss. Donner « sans attendre de retour, sans rien attendre » (J. Derrida), donner c’est le principe même de l’altruisme.

Le don 

Le don n’est pas une perte mais un enrichissement. Ce qui est au fondement de la relation à l’autre est un enrichissement plus qu’une perte dans le don. C’est accepter d’être enrichi par l’altérité de l’autre.

Lorsque l’on est désarmé ou mal armé, les meilleurs armes se dissimulent au sein de l’altruisme.