La PMA et l’inconscient familial, Ariane KALFA 0610485798

LA PMA ET L’INCONSCIENT FAMILIAL OU POURQUOI JE NE PARVIENS PAS A « TOMBER » ENCEINTE

J’ai aidé de nombreuses patientes à avoir un enfant avant que cela ne soit biologiquement trop tard. Clarifier, comprendre, se poser des questions, interroger le désir d’enfant et le désir de grossesse, deux désirs qui sont radicalement différents. La PMA soulève des questions fondamentales liées à la famille et plus précisément à l’inconscient familial. 

Lorsque l’on devient parent, l’on permet à d’autres de devenir grands-parents, et c’est souvent l’un des problèmes qui se pose.

La décision est « radicale » et essentielle car elle recadre « l’arbre généalogique » et simultanément elle donne une continuité à l’arbre généalogique, une lignée. En clair, la question de la PMA pose la question du générationnel et bien entendu du trans-générationnel. 

La question de ma place au sein de l’arbre généalogique est une question fondamentale. C’est elle qui déterminera ma place au sein du monde, de la société, de la sphère professionnelle etc. C’est elle qui programmera ma place au sein de la famille que je souhaite ou que je vais créer.

Quelle est ma place au sein de la famille ? Et au sein de l’arbre généalogique ? Ma place est configurée par le désir parental. Mais également par mon propre désir.

Et lorsque l’on est en couple, cette place est également assignée par le conjoint, l’époux ou le compagnon. Quel est son désir d’enfant ? Puis-je compter sur lui ? Suis-je seule dans ce projet d’enfant ?

Ma place est alors engagée par une constellation de désirs plus ou moins confus.

Si les spécialistes de PMA rendait obligatoire la psychanalyse et la psychogénéalogie, la sécurité sociale y gagnerait sans doute, mais surtout en termes de souffrance humaine, la répétition d’échecs qui, le plus souvent décourage, laissant des traces indélébiles, les êtres humains souffriraient moins d’une souffrance inutile.